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Comment ITP Interpipe a embarqué 70 % de ses collaborateurs dans la prévention santé

3 MINUTES

Prévenir un accident, ITP Interpipe sait faire. Mais comment prendre soin de la santé de tous ses collaborateurs ? En 2025, ils ont choisi Kor pour franchir ce cap. En un an, les bilans digitaux ont déjà conduit à plus de 80 actions concrètes : ordonnances, suivis médicaux, changements de mode de vie. Un vrai tournant dans la manière d’aborder la prévention.

Aller plus loin que les pratiques existantes

Quand on échange avec Céline Babault, Directrice QHSE, un mot revient sans cesse : anticiper. « C’est ce qui compte le plus. Une fois que l’accident est arrivé ou que la maladie est installée, il est déjà trop tard », souligne-t-elle. Dans un secteur où les exigences sécurité sont particulièrement élevées, cette culture fait partie intégrante du quotidien.

Fin 2024, la direction générale lui confie une mission claire : pousser le curseur encore plus loin. L’entreprise avait déjà mis en place une panoplie d’actions : check-ups complets pour les collaborateurs offshore, certificats d’aptitude obligatoires, yoga, sensibilisation, accompagnement sur les troubles musculo-squelettiques… Mais une question restait ouverte : que proposer aux autres, qu’ils soient salariés, prestataires ou intérimaires ? 

C’est en cherchant des alternatives qu’elle découvre Kor. « Je connaissais le système des check-ups en clinique, mais je ne voulais pas envoyer les gens passer une journée entière à l’hôpital. L’approche digitale de Kor m’a paru intéressante, et adaptée à notre population assez jeune. »

Avec ses bilans en ligne, ses téléconsultations et la possibilité d’obtenir rapidement des prescriptions pour des examens complémentaires, Kor offrait exactement ce que cherchait ITP Interpipe : un outil accessible à tous, sans contrainte, et capable de déclencher de vraies démarches santé.

Quand la culture sécurité facilite l’adhésion

Chez ITP Interpipe, le lancement des bilans de santé digitaux n’a pas été une opération descendante, mais un projet mené pas à pas, en toute transparence. Céline Babault a d’abord présenté la solution en comité de direction, puis devant les représentants du personnel. « Ils étaient tous contents, intéressés, se souvient-elle. La seule vraie question portait sur la confidentialité des données médicales. Une fois ce point éclairci, tout le monde a suivi. »

Résultat : plus de 70 % des collaborateurs créent leur compte – un chiffre qui dépasse largement la moyenne constatée ailleurs (souvent autour de 20 à 30 %). Un succès qui s’explique par deux facteurs.

D’abord, la culture sécurité déjà très ancrée dans l’entreprise : « Dans notre secteur, on est tous très mobilisés sur la santé-sécurité, pour soi et pour les autres. Ça fait partie de notre quotidien. » 

Ensuite, l’implication des équipes dans le choix des contenus. Lorsqu’il a fallu sélectionner les ateliers santé, Céline a sollicité directement les représentants du personnel. Trois thématiques sont sorties du lot : l’orthoptie, les risques psychosociaux et… les bienfaits de la sieste. « Tout de suite, les collaborateurs se sont sentis concernés. Ils ont choisi des sujets qui parlaient vraiment à leur quotidien. » 

Du bilan aux nouvelles habitudes

Le principe est simple : une fois son compte créé, chaque collaborateur a répondu à une série de questionnaires, puis choisit ou non d’échanger en téléconsultation pour approfondir ses résultats. « Certains ont même obtenu directement une ordonnance pour passer des examens complémentaires », raconte Céline Babault.

En quelques mois, les bilans se sont traduits par 80 actions concrètes : 17 de nature médicale (bilans biologiques, dépistages, suivis dermatologiques ou encore consultation liée à la consommation d’alcool), et 63 axées sur le mode de vie.

« L’impact le plus visible, c’est la consommation de fruits, sourit Céline. On a dû doubler les corbeilles de la cafétéria, tant la démarche a incité les collaborateurs à faire plus attention à leur alimentation ». Mais au-delà de l’anecdote, les salariés se fixent de vrais objectifs : marcher 30 minutes par jour, réduire les graisses cachées, se remettre au sport…

Les effets se mesurent aussi à l’extérieur de l’entreprise. Des médecins traitants ont salué l’initiative, notamment pour les collaborateurs qui n’avaient pas de suivi régulier. Le projet a aussi nourri une dynamique collective plus large. « Dans notre secteur, la sécurité fait déjà partie du quotidien, mais là on a vu émerger davantage de discussions sur la santé au sens large », observe Céline Babault.

Les initiatives RSE portées en parallèle en sont le reflet : participation à des tournois sportifs, marches collectives, ateliers diététiques… Autant de moments où la prévention sort des procédures pour devenir un sujet partagé entre collègues. 

La prévention comme levier stratégique, même en PME

Avec Kor, ITP Interpipe a réussi le pari du triple effet : une forte adhésion (70 % des collaborateurs engagés), des actions concrètes (80 démarches médicales ou de mode de vie enclenchées), et un impact culturel qui dépasse l’individuel pour renforcer le soin mutuel.

Comme le résume Céline Babault, le check-up de Kor joue le rôle d’« un compagnon santé » : à la fois accessible et bienveillant, sans jamais paraître trop médicalisé. Un outil qui s’ancre dans le quotidien, qui accompagne sans contraindre, et qui ouvre la voie à une culture du care partagée.

La prévention n’est plus l’apanage des grandes entreprises ou des dispositifs complexes. Avec les bons outils, elle peut devenir un levier stratégique à la portée de toutes les organisations, quelle que soit leur taille.

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